Inclu…quoi?
Inclusif : je n’aime pas trop ce terme et pourtant il est volontairement utilisé ici.
Inclure, c’est essentiellement ne pas exclure, car oui, nous sommes dans une société qui exclut, sous des prétextes obscurs, qui me dépassent d’ailleurs.
Lorsque quelque chose est considéré comme « hors norme », il est mis de côté et non sans douleur.
Encore faut-il définir la norme…
En formation continue…
Lorsque l’on devient thérapeute, notamment dans les médecines alternatives, on a la formation pratique et théorique, mais il y a aussi tous les à-côtés qui continuent de nous former : nos propres expériences, nos lectures, nos valeurs et convictions profondes, les rencontres, les groupes de travail, les formations annexes officielles comme officieuses etc.
On ne cesse de se former et c’est d’ailleurs une vraie richesse.
Tout est dans la relation ou presque…
Trouver un thérapeute qui nous convient, n’est pas toujours évident.
Pour ma part, je choisis de ne pas faire de différence entre les personnes que je reçois. Par contre, je m’accorde la liberté d’être honnête, c’est à dire, être en mesure de dire à la personne, si oui ou non je peux l’accompagner dans sa demande, et si oui, de quelle façon.
En hypnose, l’adhésion de la personne en face est essentielle; tout comme la relation entre l’accompagné et l’accompagnant.
C’est déjà une partie importante du travail de soin.
En résumé
Donc, être thérapeute inclusif, pour moi, c’est proposer un accompagnement adapté à chaque individu, sans s’arrêter à des questions de genre ou d’orientation sexuelle.
C’est prendre la personne dans sa globalité, et être en mesure de proposer un accompagnement adapté en fonction de sa demande, et être aussi en mesure d’orienter vers un autre professionnel si je ne peux pas y répondre.