En hypnose, nous travaillons sur différents niveaux de conscience. Il y a l’état habituel dans lequel nous mentalisons, là où nous nous appliquons à mettre de la conscience volontairement. Et puis il y a d’autres niveaux, ce que l’on nomme aussi : l’état de transe.
L’inconscient régit la majeure partie de notre quotidien, dans les actions apprises et intégrées au fur et à mesure de notre vie : conduire, marcher, courir, etc. Les mécanismes qu’il a mis en place à un moment, peuvent ne plus être adaptés, et créer des incohérences avec le conscient; la personne peut se trouver bloquée. Aussi, en hypnose, nous convoquons l’inconscient afin de modifier ce qui ne convient plus au conscient. C’est là où intervient l’hypnothérapeute. A l’aide de protocoles, il va pouvoir aider à dépasser des traumatismes, des compulsions, des schémas répétitifs, et j’en passe, de façon symbolique. L’inconscient va saisir les mots, les concepts, tout ce dont il a besoin pour changer la perception ou le comportement, et ainsi faire évoluer le conscient.
Alors, où se trouve la limite entre conscient et inconscient ?
Cette limite, parfois un peu floue, nous la franchissons lorsque nous nous mettons dans un état modifié de conscience; c’est à dire que nous créons un environnement pour l’individu qui puisse, à la fois mobiliser son conscient, et à la fois permettre à l’inconscient de prendre part à l’expérience.
Pour cela, nous pratiquons ce qu’on appelle une induction. Il y a différentes méthodes, qui permettent d’atteindre différents niveaux de conscience. En fonction de ce que l’on veut travailler, nous allons approfondir plus ou moins l’état initial. Pour des expériences exploratoires, notamment en hypnose spirituelle et quantique, nous pouvons choisir d’aller en profondeur, toujours en accord avec la personne, dans le but de lâcher toute recherche de sens, et uniquement vivre l’expérience comme une exploration. Pour d’autres types d’hypnose, on peut rester en surface et cela fonctionne tout aussi bien. Cela dépendra donc de l’objectif, de l’individu, de l’hypnothérapeute.
Pour vous donner une image afin de mieux comprendre les états de conscience, dites-vous que c’est un peu comme si vous aviez autour de vous un cercle à peine plus large que vous, qui définit votre zone de conscience. Ensuite, il y a un autre cercle, bien plus grand autour de vous et de votre premier cercle, symbolisant l’inconscient ; on ne définit pas vraiment la taille de ceux deuxième cercle, nous savons simplement qu’il est bien plus vaste que le premier. Il suffit de se décaler dans ce deuxième cercle pour ressentir que déjà, on est dans un état un peu différent de notre état “conscient”.
Cet état modifié de conscience, on peut l’atteindre par une hyper concentration sur son corps, ses sens, ainsi que, de fait, une hypersensibilité à ce qu’il se passe à l’intérieur de nous. C’est comme être un peu ici, et à la fois, un peu ailleurs. Ne plus vraiment savoir si ce qu’il se passe est réel ou pas. Rien que de se poser la question, c’est déjà atteindre un niveau différent de conscience.
En hypnose eriksonienne, lorsque nous initions des états modifiés de conscience, il y a toujours une partie de vous qui reste avec nous. De cette façon, vous pouvez garder une part de conscience, même minime, et donc un peu de contrôle. C’est en cela que nous disons que vous êtes responsable de votre expérience. Vous pouvez choisir de ne pas lâcher prise, et de mettre une part de conscience plus grande, plus importante. Nous ne forçons pas; nous proposons, vous disposez.
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