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Dans cet article, je vous propose de découvrir quelles sont les démarches possibles lorsque l’on combine écriture et hypnose : comment l’hypnose peut-elle s’associer à l’écriture pour améliorer le rapport de la personne avec l’écriture et ainsi avoir des vertus thérapeutiques ?

Apprendre à lire et à écrire sont deux démarches intimement liées mais complexes et relevant de divers paramètres. L’enfant a-t-il baigné oralement dans la langue qu’il apprend ? Quelles méthodes seront utilisées et pour quel type d’intelligence ? Y-a-t-il un handicap qui fait que l’apprentissage ne sera pas celui de la majorité des enfants dits « normaux » ? Tout cela est donc à prendre en ligne de compte, sans compter que le rythme de chaque enfant est différent, et parfois, le rapport de l’enfant puis de l’adulte avec l’écriture n’est pas serein. Entre la peur de ne pas réussir à retranscrire ses pensées par le médium de l’écrit, celle de ne pas construire sa syntaxe correctement ou de faire des fautes d’orthographe, ou encore de ne pas être compris de l’autre, tout ça définit donc le rapport de chacun à l’écriture.

L’idée d’allier hypnose et écriture c’est d’une part, faire appel à des ressources comme la créativité, la spontanéité, la confiance en soi, et d’autre part, mettre des mots sur des situations, des émotions, et améliorer son rapport à l’écriture. Le résultat final est important bien sûr, néanmoins, ce qui va nous intéresser lors d’un atelier, c’est le processus de création littéraire : l’avant, le pendant, et l’après.

L’avant, c’est comment se mettre dans les meilleurs conditions possibles, mobiliser les qualités dont on a besoin pour entrer dans la démarche d’écriture. Le pendant, c’est écrire, créer, avoir des exigences adaptées, être capable de retravailler son texte au fur et à mesure. L’après, c’est être fier de soi, trouver des qualités à son propre texte et pourquoi pas, partager collectivement sa production à l’oral. C’est également mesurer les bienfaits du processus de création.

Mener un atelier d’écriture c’est d’abord définir un thème puis des contraintes; et contrairement à ce que l’on peut penser, la contrainte est libératoire. En voici quelques exemples :

  • L’écriture de soi
  • Ecriture d’un conte thérapeutique
  • Création d’un échange épistolaire
  • Ecrire de la poésie
  • Ecriture automatique (à découvrir dans cet article)

Vous souhaitez vous inscrire ? Consultez le planning des ateliers ici.

Pour aller plus loin…

Chidiac N., Ateliers d’écriture thérapeutiques.

Dehaene S., Apprendre à lire, Des sciences cognitives à la salle de classe.

Perdriault M. L’écriture créative, Démarche pour les empêchés d’écrire et les autres.


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